Des vagues de désespoir frappaient inlassablement la coque
D'un vieux radeau à la dérive dans une océan glauque.
La peur, la faim, la soif, la saleté, la honte et la mort
Empestaient tout le navire laissé à son puéril sort.

Un vent colérique se dessina subitement à l'horizon
Et le seul passager à bord leva d'un geste vif les voiles
En prenant le chemin que lui dicteraient les étoiles.
Il souri à son destin et enfin il vivait sans aviron...


Une tempête d'espoir frappa soudainement ma coque
Et fit chavirer en bonheur éphémère mon univers glauque
Où la solitude et l'ombre de ton absence régnaient en maître.
Sauf qu'aujourd'hui, le soleil de ton amour me faisait renaître.

Sans toi, la moindre lumière du jour me semblait trop sombre
Puisque tout seul, je ne pouvait voir dans l'ombre
Et ne le pourrais jamais. Sauf si tu étais à mes côtés.
Là, à me sourire et éternellement m'aimer comme tu savais aimer.

Ce ne serait qu'alors et pour qu'enfin je rayonnerais!

Bonjour Rimbaud,ce radeau pourvu d'une coque est une nef et non un oeuf....à la coque!
Trève de plaisanterie de mauvais goût, ton poème métaphore a retenu toute mon attention et je te remercie pour ce très bel instant de lecture.
Mon amitié.

Capricorne

merci beaucoup, ça m'encourage énormément!