Mausolée de Cheikh Sidi Aïssa à Melika
Les commerçants là bas étaient peu souriants.
Les femmes, rarissimes et toujours s'enfuyant,
Derrière leur haïk montraient à peine un oeil.
Etait ce par pudeur ou alors par orgueil?
Un panneau apparut au coin d'une avenue :
« Etranger en ce lieu tu n'es pas bienvenu.
Rebrousse ton chemin ». Donc nous sommes partis.
Pour l'hospitalité, nous étions avertis !
Et nous nous demandions: « Pourquoi cette réserve?
Les gens de ce pays sont connus pour leur verve. »
Puis nous avons appris qu'aux portes du désert
Ils s'étaient réfugiés et étaient peu diserts.
Dans un autre quartier, blanchi, chaulé de neuf -
Etait ce à Ghardaïa, Melika, El Atteuf ?* -
Il n'y avait personne et moi qui suis curieux,
Je regardais partout écarquillant les yeux.
Contre un mur un gamin, seul, se tenait tout droit.
J'osai une question : « Qui vit en cet endroit ? »
La réponse jaillit « Seuls les morts y habitent. »
Nous étions dans un cimetière mozabite.
Adn 28.07.2013
* 3 des 7 villes du M'zab.
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