J’ai du parfois fermer les yeux du clairvoyant
Sur le reflet béat d’un sourire imbécile
Dans le pompeux miroir qu’adule mon crayon
Qui va jusque rêver réunir un concile…
Trouverai-je toujours ce brin d’humilité
A même d’apaiser le feu des hiéroglyphes
Qui recouvre le ciel dans sa totalité
Et me masque le laid des trésors apocryphes ?
Surtout ne pas aller par ces ardents parcours
Au motif généreux de refaire le monde
Et pour que tintent bien mes tenaces discours
Décorer à mon goût les murs de l’autre-monde !
A.Alloun.
(Ce petit exercice pour conter le grain de folie à l’origine de nombre de sectes millénaires et nouvelles…)
P.S/ J’ai fait le vœu de partager, à chaque aube, trois quatrains pensés à jeun, espérant pouvoir en faire 90 à la fin du ramadan…Pour l’amour de la poésie.
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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!