Au tombeau de l'Ă©nigme.
L’Anxiété reposait au tombeau de granit
Ou le froid s’écorchait du linceul figé
Sur le ventre crispé de ses flots empiriques
Elle veillait sur la pierre de sa tour de guet.
On sentait s’abîmer au sépulcre dissous
L’étendue profondeur d’un effet noir de règne
Sur le spectre d’un mot tel une ombre qui joue
L’exil, en lueurs dissimulait ses chaînes.
La sagesse a des doutes que le puissant renie
Démêlant à l’extrême routes parallèles
Emotions dans l’errance se pliant en esprits
Ou le « moi » se prolonge se heurtant à lui-même.
Respiration d’un air heurté des apparences
Ou tout être se mue, évasion de pensées,
Tressaillant au fracas d’une vague brisée
Aveuglé de visions trafic d’influences.
Il y a, devant soi, trop de tombes Ă creuser
Ou le songe s’enterre, d’ailleurs formidables
Oscillant téméraires et visions intégrées
L’inouï suspendu au Château de ses Sables.
Le vouloir se cherche, captif, malaisé,
Impératif sujet dont le verbe fût Maître,
Futur tourmenteur hybride en idées
Au dogme du présent qui ne pu cesser d’être.
Il faut bien pénétrer ce que le rêve aborde
Et prier avec lui en ses voix éclairées
Mais le regard puni ce que l’œil a fixé
Par la force aveuglée de tout ce qu’il accorde.
Le filet invisible dans la main du geĂ´lier
Retiendra chaque mot signifiant l’étendue
Que la pensée n’est pas un geste retenu
Mais tremble aux fusions d’une énigme athée.
A/AĂŻna.
Juin 2013