Quand nous l'avons connue c'était une jeunette,
Visage rayonnant, sourire étincelant,
Mère de trois enfants. Pas besoin de lunettes
Pour voir que son mari était fort peu galant.
Il la considérait comme sa domestique.
S'il se flattait partout de bien parler français,
Il avait oublié en étant tyrannique
Les moeurs de ce pays. Sans doute il s'en moquait.
Puis nous l'avons revue seule et abandonnée
Car aux yeux du mari, père de ses enfants,
Elle avait un défaut qu'on ne peut pardonner:
C'était une beauté qui avait quarante ans.
Il avait épousé une jeune voisine,
Trente ans de moins que lui, parce qu'en vieillissant
Il lui fallait de la chair fraîche, une gamine,
Pour redonner ardeur à son corps fléchissant.
Saâdia, amie, qu'es tu donc devenue
Quand tu as disparu de nos vies un beau jour ?
Ton portrait par Micam pour ceux qui t'ont connue
Préserve de l'oubli ta beauté pour toujours.
Adn 16.07.2013
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