Le temps se fige, artificiel,
Sur des instants sans devenir,
Tes bras absents font revenir
Ce vide aigu sans arc-en-ciel.
Chaque heure passant, la flamme oblique,
Et ne reste dans l’atrier
Qu’assez de feu pour consumer
Des joies abstraites et sporadiques.
Moi je croyais avoir trouvé
Le joyau mariant le bijou,
Je n’en garderai qu'un caillou
Pour seul autel tes baisers.
L’âme en errance, le pas trainant,
L’air parait me fuir lui aussi,
Je m’évince dans un coup de vent
Lorsque tu souffles ma bougie.
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L'art est une porte ouverte sur le divin car il nous permet de devenir créateur à notre tour.