Existentielle

Je viens de nulle part
Je vais je ne sais où
Je traine dans les bars
Je bois sans être sou
Je cache mon cafard
J’veux plus vivr’ à genou
Je gratte ma guitar’
Juste pour quelques sous

Je fus presqu’en retard
Au premier rendez-vous
Que me fixa l’histoire
En mai, c’est un peu fou
Moi le soixante-huitard
Qui lançait des cailloux
Pourquoi tout ce bazar
Si ce n’est pour des clous.

Il est déjà trop tard
Pour aller jusqu’au bout
Quand ce monde bizarre
Vous plonge dans la boue
Alors je redémarre
Dans quelques tours de roues
Je serai dare-dare
Arrivé avant vous.

ALTOFE

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Rechercher pour être libre
Le juste point d'équilibre

soixante-huitard que les années n'ont pas soumis
tu ne changeras pas, mon ami car l'habitude est tenace
chez ces épris de liberté
très beau rythme

J'aime bien cette façon d'aller en spirales
dans les impressions que tu communiques
par tes mots et avec tes vers.

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

rester libre, d'autant plus si le monde est fou, merci de cet excellent poème,


yann

Et voilà ! je t'ai vu !
Bonjour Altofe.! Le dernieres lignes effacent un peu tant de mélancolie ....et nous permettent enfin de te lire .Amitié.J.