Sur la pointe des "Pieds" ...
VIDEO Ô pluie, toi qui d’un commun orage
Vient tirer le rideau de tes larmes amies,
Que de vifs soleils abritaient en partage
Aux chassés d’un nuage où l’éclair s’assit.
Prie ce que le triomphe se pleure d’infidèle,
Accroche à tes traits la fraîcheur d’un repos
De tes hymnes bénis déliant les sanglots
Etouffés de leurs brumes au figé de sa stèle.
Crache de ta bouche liée aux gorges amères
Se que fâchent les vents initiés de sagesse
Aux torrents des néants que l’espérance dresse
Face à l’Eden foudroyé, accouplé des chimères.
J’ai sillonné la terre sous tes Cieux agrandis
Et baigné aux ruisseaux ce que nature offense
Tempéré la cadence se frappant d’Ennemis
Bâillonnée par la peur au gibet de potence
OĂą,
Se balancent, se balancent, se balancent,
D’incohérences, ce qui d’âme survit
D’impuissances d’une force à l’esprit
Nouant aux papiers gris son fil d’éminences.
Enfonce Ă la terre le pieu de ton chaos
Je ne suis de l’effroi que l’ignoble sentence
Qu’il fallait à tout pris enterrer au tombeau
Près du cèdre veillant à son évanescence.
Gouverné d’invisibles, l’énigme est de disgrâce,
Ruisselle de ses eaux rouges sang, exécutée,
Qui s’enflent aux déluges des nuages affligés
En réponses aux versets délavés de leurs faces.
Tout s’étire aux silences courbés des ténèbres
Repoussant d’une main les flots agenouillés
Dégoulinant de boues et de marches funèbres
C’est en Maître des rêves que le Songe a Frappé.
Si la parole est d’or, et de mots enchaînés,
Elle a, ce que le verbe s’écrira de confiance
Aux trahisons pendues au cou des libertés
Elle aura, dénoué, le voile de l’alliance.
A/AĂŻna.
Ecrit le :
13 Juin 2013