L’emmerdeuse sorcière adorait les voyages On vit par ce moyen un possible repos L’incitant à partir un matin assez tôt Paul la mit à la gare avec tous ses bagages.
De maintes tracasseries dites administratives On vint enquiquiner ses enfants son mari Qui montraient à vrai dire assez peu de souci Et puis on la pensa vivant sur d’autres rives.
Certains bruits ont couru disant que le grand fût Conservant le calva devenant centenaire Aurait eu un fumet, un arôme exemplaire Qu’en nul alcool avant le nez n’aurait perçu.
Seul l’excès de liqueur provoque la cirrhose Mais il peut conserver sans que rides ne viennent On ne sait pas toujours ce que les fûts contiennent Mais l’alcool peut parfois être une bonne chose.