Il frissonne ! Il se maintient d'apparences,
Distribue de pensées l'inertie qui s'apprête
Enveloppe de mots les chemins de sa quête
Ou se croise d'idées ce qui d'un pas avance.


D'inconscience, survolant les hasards surpris,
Le miroir de marbre se blanchit de froidure
Appelle en délivrance le fuyant d'un répit
Au naissant qui jouit de ce que mort assure.


Pinceau fragile, encres diluées d'oublis
S'inventent réflexions d'assurances fières
Ne retenant d'hier ce qu' "il" d'aujourd'hui
Signera de son sceau aux parchemins offerts.


Il l'aime, il le sait, il enrobe et survole
Tout ce que "Aimer" se tente de déni
Autres mots d'oraison ou de corps se frôlent
Sur lignes continues en déliés d'interdits.


Elle fugue, complice d'appels auréolés,
Tisse de ses fils au fusain de son encre
Ce que l'heure retient et visionne d'attentes
Au cadran d'une horloge sur des aubes sonnées.


Alors, survivre se murmure d'abstinences
Le verbe n'a d'écho qu'en ailleurs cherchés
Consolé de ses bruits au noyé du silence
Qui retient la distance à ses poignets liée.


- " Mais combien as-tu d'âmes, lui dit-elle,
Attachées à ton coeur, sur les nus que tu vis ? "
Moi je n'ai qu'une étoile en lumière agrandie
Consciente du regard qui de troubles s'appellent
Nuages d'irréels impressions jours et nuits
Ou je suis, d'un aveu rédigé, l'autre rive du Ciel.


A/Aïna.
Juin/2013

Bonjour Aïna, une très belle et douce poésie, comme une mélodie qu'on écoute en regardant l'horizon où elle est née et où elle va disparaître.
L'âme est unique mais se transcende au fil d'une vie pour rejoindre l'éternité qui nous bâtissons.
Merci pour ce très délicat et charmant instant passé sous l'enchantement de ta belle plume.
Mes bisous.

Capricorne

Bonjour Aina

c'est très beau, lui et elle, le fond du poéme laisse entrevoir une certaine résignation, tout en sublimant ce qui est ou fut. Sur l'autre rive en recherche de lumière.

Alors, survivre se murmure d'abstinences
Le verbe n'a d'écho qu'en ailleurs cherchés
Consolé de ses bruits au noyé du silence
Qui retient la distance à ses poignets liée.

Amicalement Franie

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Bonjour Aïna
Que ne voilà-t-il pas le plus beau des poèmes !

Combien d’âmes se meurent déchiffrant le tableau
Peint à l’encre du ciel dans un monde si beau
hakim

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Un très beau texte, il n'y a rien d'autre à dire en tant que lecteur
Mais au fond, c'est une poésie qui me parle dans mon intimité "poétique"
Je ne saurai dire pourquoi...C'est là ma limite!....


Un coup de coeur!

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

j'essaie de lire entre les lignes
et j'aperçevrais presque l'autre rive
en me penchant un peu plus,
mais toujours cette peur incontrôlable,
oui, celle de tomber ...tomber, tomber ...
et ...

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[La nuit des rois, les femmes seront reines]

http://leaviola.blogspot.com/

"Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limites" PE

" Alors, survivre se murmure d'abstinences
Le verbe n'a d'écho qu'en ailleurs cherchés
Consolé de ses bruits au noyé du silence
Qui retient la distance à ses poignets liée. "

C'est toujours avec le même plaisir que je lis tes vers...
Toujours plus fort, toujours plus haut, tes mots j'adore.

Mille bisous de moi
Emy.

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J'ai toujours été passionné par le mariage de l'ordre et du désordre, que ce soit l'un qui produise ou perturbe l'autre, ou l'autre qui produise ou perturbe l'un.

François Morellet

une plume qui sait toujours nous transporter , merci pour ce joli partage

c 'est magnifique Aina!!
bravo
quelle plume ;-)) je m’envole avec elle;-))
merci du partage somptueux;-)

.

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Méfiez vous des apparences

l'autre rive..
nous espérons tous
franchir le Gué
pour l'atteindre

que de douceur, de mélancolie
dans ce poème ,
laissons nous transporter
grand souffle poétique , vertigineux rêve..
doux soir poète AINA

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Bonsoir Aina

Que dire après tout ce qui vient d'être dis
A part lire et relire ces mots intensément
Beaux

Merci

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Merci d'être venu me lire.

Mon amitié.

A/Aïna.