Et même à travers les abysses de ce monde
Je conterai les illusions de la nature humaine
Et dans l'anvers du décor dessinerai la fronde
Des contusions d'un futur d'ambiance malsaine
Que sommes-nous les uns pour les autres ?
De simples nombrilistes funambule en égo
Sur la liste gros plan pellicule pour le mégalo
Qui se croit maître du destin voir en apôtre
L'individuel source de l'avare en bourse
Coupé du réel dans son éternel course
Du profit pour faire de mauvaises actions
N'est qu'un maudit en vil putréfaction
Et où est donc cette main qui naguère se tendait ?
Désormais elle claque la porte pour indifférence
Le mot faim n'a plus de lumière dans le reflet
De vos assiettes avariées et de forte panse
Il était un temps jadis où l'homme n'était pas un bien de consommation...
Où le voisin n'était pas qu'un simple bonjour...
Où la table une assiette était toujours prête pour celui qui était dans le besoin...
Où l'humanité ne faisait pas spectacle des enfants qui meurent de faim...
Toi temps de jadis ne soit plus dans le rétroviseur, d'un silencieux vise le coeur pour que réapparaisse de jours meilleurs, car ce monde ainsi n'a plus lieu d'être, où à défaut fait tout disparaître...
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