Lorsque le soleil frappe à ma fenêtre
Je prends ma plume et mon cahier,
Il reveille mon âme de poète,
Alors je laisse mon esprit vagabonder.
Il est une heure où tout semble encore dormir,
Une heure douce de silence,
Où l'âme du poète délire,
Sur un souffle harmonieux qui se balance.
Alors reviennent en ma mémoire des souvenirs
Qui font mes yeux se mouiller,
Mais c'est un délicieux élixir,
Je revois nos douces veillées.
Ma grand-mère et son aiguille
Nous contant de belles histoires,
Nous étions alors une grande famille,
Réunie pour un soir.
Est-ce qu'un jour on oublie
Ceux qui ne sont plus présents,
Ceux qui ont construits nos vies
Mais seront à jamais absents ?
Je laisse mes larmes couler,
Ma plume glisse sur la feuille
Que mes pleurs ont mouillée,
Sans vraiment que je le veuille.
Doucement je ferme mon cahier,
Essuie ses gouttes sur mes joues.
Demain encore je reviendrais
Ecrire en pensant à vous.
M.P. 21/09/06
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.