Trop de larmes emportant un visage,
Telle une crue dévastant son paysage,
Le velours de la peau au sel mouillée,
La honte de l'âme se sentant souillée.

La face baissée sur les mains ouvertes,
Torture de peine sur une terre déserte,
La prairie des joies aimées s'est ternie,
À genou, la douleur reste mon infini...

Dans un coin noir de la pièce sans rideau,
La lune n'éclaire que le reste du bureau,
L'esprit achevé par la force des ténèbres,
Mon chemin s'est dérobé des célèbres...

Les pages sur le bois imparfait du temps,
Un parquet poli depuis trop longtemps,
Le vent ne cesse de pousser le monde,
Autant de fleurs devenues ici infécondes...

Assis sur mon sol si vétuste et propre,
Vaincu des démons au choix impropre,
L'espoir pointe le bout de son nez vert,
Aux premières lueurs de l'aube sincère...

Le soleil et sa bonté sécheront mes pleurs,
Le froid du cœur s'enfuira avec mes peurs,
L'encre sera enfin lisible sur ces papiers,
Les mots qui donnent mes raisons de lier...

Un jour nouveau naît après la malédiction,
Comme à chaque début après la désolation,
Les yeux ne sont pas faits que de larmes,
Mais aussi des vues qui nous charment...

De la nuit au jour...

LeCrieur...

joli texte ou pointe une lueur d'espoir

Belle promesse, bel espoir de la nuit au jour...............
Provencao

Tu as bien choisi ton pseudo, tu crie haut et fort de bien jolis mots.

Merci pour vos commentaires.

Mes amitiés...LeCrieur...