C'est à lire et encore lire,ce poème est joyau.
"Ma thébaïde
Tu es l’exil, pour un coeur meurtri.
Sur tes dunes, vagues façonnées
Je m'aventure. Je suis épuisée
Me suit, l'ombre de mon méhari.
La poussière portée par le vent
Griffe mon visage, le ciel est blanc.
Mirage de chaleur à l’horizon,
La mer des sables ondule, reptation.
Cieux et terres, invisible est frontière,
Gommée, sous la torride atmosphère.
Pénibles avancées, sous chape plombée,
Le silence habite en ces lieux désertés.
Je ressens l'appel de l'immensité,
Paysage grandiose, si dépouillé.
Je me ressource, je viens méditer.
Ataraxie, mon être est transcendé.
Désert, dans la grande forge minérale
Sur l'enclume, souffre le coeur laminé .
En mes yeux brûlés, l' ondée lacrymale
Apaise, tombe pluie, gouttes tant espérées!
Excellente soirée à vous poètesse!
Bien à vous!