De soie fût-elle ...
De soie fût-elle ou d’heures à vos genoux
L’extase s’abreuvait de fontaines câlines
Avalanches salées qui de fugues s’expriment
Aux désirs étouffés d’une bouche le goût.
J’ai le verbe sans vous qui fûtes ma constance
Inclinés de vos vents j’ai soupiré l’envie
Dans les jeux interdits retenus d’impatiences
Se fondant sur les transes inondées de nos pluies.
Vos fantasmes délits se jouaient couleur d’ambre
Quand de doigts s’inventait ce que la main rassure
D’une courbe galbée au dessin de mes jambes
Vous étiez de l’élan l’acte d’investiture.
Ce que d’un volet clos suffoque en battements
Le cœur a d’instinct perfections d’imprévus
L’impulsion unanime d’un éclair absolu
Ou se fixe l’ivresse de son corps frémissant.
Les parfums sont d’alertes sur les sens mouvants
Et le temps se retient de dentelles jetées
Ou des lits de satins ont de ventres pressés
D’étourdir en besoin leurs plaisirs tremblants.
Accordant de leur mieux de riantes pensées
Ou s’affiche en confiance d’un prélude, abandons,
Les frissons liberté reflets éclaboussés
Roulent d’une écume leurs vibrantes passions.
AĂŻna.
14/5/2013