Quelques gouttes d’eau
Et quelques moineaux
Et sur les photos imagés de blanc et gris
Les blancs manteaux enneigés de Paris
les hurlements d’une femme et le fer
Les grondements de la flamme et la guerre
Il s’appelait Robert Doisneau
Et il appelait l’hiver les moineaux
Quelques photos pinceau
Et un certain Pablo Picasso
et sur les toiles parsemées de sang et de vies
Les étoiles et sanglots déchirés d’un pays
Les tremblements d’enfants et le glas
Les déchainements de déments et Guernica
Il s’appelait Robert Doisneau
Et l’hiver , il appelait les moineaux
Quelques moments de vies
Et deux amoureux sur le parvis
Et sur les images croisées d’amour et de larmes
Les visages braisés d’amour et de charmes
Les sillages azurés des toujours et de parme
Les rivages assurés des beaux jours , sans armes
Il s’appelait Robert Doisneau
Et l’hiver , il appelait les moineaux
Il s’appelait Robert Doisneau
Et l’hiver appelait les moineaux
Et quand venait aussi la pluie
Quand s’ouvraient les parapluies
Il nous contait ni plus , ni moins
Un certain Georges Brassens
Des gamins et aussi l’école
Des mains dans les pots de colle
Et aussi la clope au bec
Un Ă©tourneau au sec
Un certain monsieur Prévert
Une table , son chien et un verre
Une fable et quelques vers
Et lui il s’appelait Robert Doisneau
et quand viennent l’hiver et son cortège
Quant Ă nous revient le froid , la neige
Je revois ses photos et quelques moineaux
Je revois un monsieur, Robert Doisneau
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann