L'homme n'est ni ange ni bête
Mais qui fait l'ange dit Pascal
Fait la bête et qu'il me permette
D'y joindre : en lui faisant du mal !

Surtout quand la bête est vivante
Et qu'il la gave oie ou canard
Ou qu'il la plonge et l'ébouillante
Grise langouste ou rouge homard

Qu'il la massacre et s'en habille:
Phoque bébé J'aurais ta peau !
Ou qu'il la troue de banderilles
Et l'ensanglante olé! Taureau

Qu'en batterie il met les poules
Pourquoi pas en transformateur ?
Pouvant allumer les ampoules
A l'aide du cheval-vapeur...

Il est le plus grand tortionnaire
Le plus cruel des animaux
Pourtant rêvant moi je l'espère
Le plus gentil des végétaux

Je le vois doux dans les vignobles
Sur une grappe de raisin
Pourriture toujours ! Mais noble
Donnant un champagne divin.

au lait !

j'aime la flèche de tes mots
dits,

dardant

le cancer de la planète,
zutalor...                                    

et la chute est pétillante à souhait...

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quelles images!

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!

bonsoir zutalor, ne me dis pas que tu veux nous mettre au régime salade verte, blague à part ce poème a le mérite d'appeler un chat un chat et de voir en l'homme le plus cruel des animaux, applaudissements soutenus pour cet excellent poème,


yann

Bonjour Zutalor

des images fortes qui décrient tant de vérités, le message est habile et bien exprimé, l'homme est un animal et certainement le plus sauvage d'entre eux.

Un partage de qualité en fond et en forme

Amicalement Franie

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Passionné de vin, j'ai adoré ton image viticole. Evitons la pourriture grise!
Amitié
Dumnac

Et vive les bulles qui tintinnabulent ...

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mes amitiés, Halcyon

La cruauté de l'homme tient surtout dans la conscience qu'il a de faire souffrir et qu'il en s'arrête pas. La Nature est cruelle dans son essence: mangé ou être mangé.

Le lion qui éventre, le loup qui égorge, la panthère qui lacère, l'orque qui met en pièces et les fourmis amazones qui déciment obéissent simplement à leur instinct. Que dire de la mante religieuse qui dévore ses proies vivantes ou de certaine espèces de guêpes qui les paralysent pour les livrer en nourriture à leur larve qui les dévorent vivantes lentement, en respectant les organes vitaux pour que la proie reste en vie le plus longtemps possible sans se faisander.. Simplement, ces animaux n'ont pas l'instinct de faire souffrir leur proie, contrairement à nous.

Pour la pourriture, un bon champagne, en effet, mais je te le laisse pour un grand sauternes ou un quart de chaume

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

L'homme est le plus grand prédateur de la Terre ... dommage !

alors que le poète est si bon jardinier...