Il est des matins qu’on aimerait refermer.
Il est des matins qu’on aimerait refermer.
Il est des matins qu’on aimerait refermer
Dés qu’on ouvre les yeux quelque chose vous blesse
La vie vous abandonne, vous fait un pied de nez
Vous brise le cœur de sa sournoise caresse.
Un soleil d’allégresse vient frapper la fenêtre
Sa perfidie sereine alarme le regard
Peut-on renier les printemps qu’on a vu naître
Les larmes font taches de deuil sur le buvard.
La course de l’astre s’en va vers l’inconnu
Que son regard d’enfant a longtemps contemplé
Au faîte de sa croix tu l’avais retenu
Avant qu’il ne retombât désarticulé.
Il est des matins, des jours qu’on voudrait refuser
Retenir la main qui pousse les barrières
Il est des chemins de pleurs, de fleurs d’éternité :
La course de l’astre conduit au cimetière.
Pierre WATTEBLED- 1er mai 2013
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