A Mon Amie, Rose.
Je dédie cette Poésie à mon Amie, Rose, décédée hier.
Elle avait 40 ans.
Je suis désolée pour la tristesse de ce poème,
mais je suis profondément touchée.
* Aïna.
Ô Terre,
Vous qui de Dieu avez déjà appris
Ce que d’un noir tombeau une bougie éclaire
Et que douleur se tait à l’obscur réunie !
Vois comme m’encerclent les ombres de « Sa Nuit »,
Hier, fut triste jour, en ma demeure de doutes
Lorsque j’allais courant au devant de sa route
Espérant que l’espoir entendrait chaque cri.
Le chemin était long et mes yeux inondés
Je lui disais –« attend, prête moi ta douleur »
Laisse- moi un instant d’émotions consoler
Tout ce qu’à l’injustice peut t’offrir un coeur !
J’arrivais essoufflée en instance de scène
Repoussant en révolte ce que je pressentais
Traversant le jardin où les fleurs étaient peines
Et pleuraient leur cristal au linceul annoncé.
J’ai vu, tu sais, Rose, mon amie,
Tout ce qui s’est pleuré dans ce lit où tu dors
Tes luttes continues ou l’esprit et le corps
S’épuisent en abandon à s’avouer vaincues !
J’ai vu, tu sais, tout ces jours de défaites
Déroulant leurs intrigues en épreuves cruelles
Bercées de solitude au penché de ta tête
Ou l’émotion muette se fondait au réel.
J’ai vu, tu sais, ma douce,
Tout ce que le mal mesure de tourments,
Un sourire dessiné sur visage qui ment
Diversion saisissante, théâtre de comédie
Ou l’on dit : « Tout va bien », élégance d’un cri.
Je crois bien qu’aujourd’hui, évoquant souvenirs
Je m’indigne et maudit en dégoûts affichés
Les mystères enfermés d’une errance, souffrir,
Refusant de guérir aux blessures infligées.
Vois, le jour ce matin s’est levé Rose !
Je me souviens d’hier, tu sais,
Hier, c’était ce jour bénit ou toi,
Enroulant à mon cou la douceur de tes bras
Rappelle-toi, dans le jardin, là -bas,
Tu me disais : « Je T’aime Aïna ».
A Mon Amie Rose.
Aïna.
1 Mai 2013