L’hiver a cédé place et le temps est plus clair,
Le ciel se libère de sa chape de suie.
L’hiver a cédé place et on ressent dans l’air,
Quelque chose de doux qui berce et qui séduit.
Genêts sont couverts de papillons d’or qui pausent
Et, à peine figés, se sont changés en fleurs
GenĂŞts sont tout en jaune et les arbres en rose,
Avant de semer leurs pétales comme pleurs.
Les brumes du matin s’attardent sur la plaine,
Annonçant un beau jour de soleil caressant.
Les brumes du matin sont les blanches haleines
Des génies des ruisseaux qui bâillent en s’éveillant.
La prairie s’émaille de milliers de couleurs
Qui rivalisent pour chanter dans le beau temps.
La prairie se fait belle pour toucher mon cœur
Qui renaît à la vie. C’est l’envol du printemps.
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)