Le clown. En hommage aux clowns des hôpitaux.
Le clown
Toi le petit enfant
Qui serres si fort les dents
Demandant terrifié
Quel bras je vais piquer,
Tu ne dois pas avoir peur,
Je ne pique que des fleurs
Sur le bord de ma veste,
Des roses et des violettes,
Regarde mon gros nez
Comme il va t’amuser
Et mes grandes godasses
Que jamais je ne lace,
Moi je vais te montrer
Comment bien voyager,
Tu fermes très fort les yeux,
Vois-tu ce beau ciel bleu ?
Admire la grande girafe
Et le singe qui s’esclaffe,
En la voyant baisser
Pour boire, son gros fessier,
Observe bien ce lion,
Contemplant l’horizon
Cherchant une gazelle
Dansant la tarentelle,
Attrape la pirogue,
Tu es archéologue…
Nous allons visiter
Les cités enchantées,
Tu vois, tu peux aller
Dans mille et une contrées,
Devenir aviateur
Ou même explorateur,
Il suffit pour cela
De faire comme moi,
De chercher dans ton cœur
Ce qui fait ton bonheur,
Moi ça m’a fatigué,
Je pars me reposer
Demain ce sera toi
Qui tout, m’expliqueras.
Martine Alliot Miranda
29/04/2013
En hommage aux clowns des hôpitaux