Au creuset de mes mots j'ai envolé mes larmes
Senti le souffle haut de mes frères d'armes
Exprimer l'indicible d' une montagne sauvage
Dont la nature en friche exprimait le langage.
De nos chemins de vie battus par les vents
A roulé la pierre polie qui nous parle au levant
Le silence accompli de tous nos pas errants
Réunis et surpris par nos âmes d'enfants.
Je pense à ceux vivant sans connaître la grâce
De cet élan de vie que la lumière préface
Et qui croît en racines emmêlées de nos joies
Comme un feu rassasié qui dans la nuit rougeoit.
Je voudrais partager au monde cette candeur
Et offrir au malheur le bouclier des fleurs
Écouter les pensées nées dans la nuit qui pleure
Et toutes les sublimer au violon de mon coeur.
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Amicalement Alanna