NOUS SOMMES TOUS DES VIGNERONS



Des ombres chantent dans la verdure claire de l’arbre
De la Liberté que nous chérissons tant ;
Qui fidèlement s’occupe de nous-mêmes
Dans le Souci de ce que nous sommes.

Il y a si peu de temps que nous existons dans l’avenir supérieur
Que nous avons perdu le passé
Qu’un souffle rauque pourrait faire trembler le présent.

Faut-il alors la patience de l’instant du Désir ?
Que nous appelons tant avec nos cris,
Comme si crier ferait advenir le chant du Plaisir.

Deus spectres se sont rapprochés
Leurs lèvres sont blêmes et leurs yeux troubles
Légèrement ils sont assis sur un socle massif
Bleui par une brume de rêves,
Ils titubent sous un nuage de gouttes de raisins étoilés
Il nous incombe alors de les recueillir.

BOnjour Richards, vive les ceps sans son canal.
Mon amitié.

Capricorne

merci pour cette délicate lecture,


yann