Nuit de Chine
Saisis mon cœur, partons glisser sur le fil argenté des nuages,
Sur les tempêtes d’un jour, celles qui font naître les vagues,
Ces vagues mutines qui câlinent, en portant dans leurs creux
Les soupirs amoureux qui transpercent l’écume du désir,
Viens avec moi partager quelques gouttes de rosée,
Celle qui perle des corps lorsque l’amour s’endort,
Laisse-moi te transporter vers ces lointains rivages
Où tout n’est que passion, où tout n’est que partage,
Reste tout contre moi, pour récolter dans nos ventres tentés,
Les souvenirs qui naissent au sein de nos tendresses,
Je t’apprendrais le vent mutin, celui qui chante dans les mains,
Et quand la nuit viendra nous bercer dans ses bras,
Subsistera de notre chevauchée, la douceur du tout premier baiser,
Je ne lâcherai plus ta main, de ça, tu peux être certain,
MAM
24/04/2013