"Et puis je crie, sur l’herbe amère
De gésir là , portant mon poids
Mon poids de vide aux trous de toi
Au trou d’absence et d’éphémère
Au trou sans nom d’une stupeur
Chargée du glaive d’un arrêt.
Tu n’as pas vu ma robe blanche
Et ma folie et ma démence
Mélopée glabre dans le Vent
Au cœur du Rien de ta présence.
Tu n’as pas vu ma transparence
Dans le matin qui te cherchait
Pâle Ophélie d’un âge tendre…
Je te priais dans la nuit cendre
Et te voyais flotter immense
Dans un grand voile de bras gais
Qui revenaient bercer mes peaux
Mes peaux de deuil et de tombeau
Glacés d’horreur hurlant sauvage…
Tu n’as pas vu tous mes langages.
Tu n’as pas vu.
Non.
Tu n’étais plus."
à partir d'"Et puis je crie, sur l’herbe amère" je n'ai cessé de m'envoler
c'est grandiose
merci
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MĂ©fiez vous des apparences