C'est l'aube qui sommeille en parcelles de pénombre
Comme les jours prisonniers du messager de l'ombre
Quand l'espoir est tendu à la bouche des mots
Et que ceux ci de l'avenir font présager le faux.
Comme l'enfant démuni lache un ballon de candeur
Au ciel brutal que crève l'orage sourd et ravageur
Le mensonge sacrifie au supplice la naïveté du coeur
Et laisse dans son sillage abandonnée une sombre douleur.
Se relever encore de ce sol dévasté et calciné
Boire la vérité comme une fleur desséchée
Jeter dans les flammes les erreurs d'hier
Reprendre le chemin eau trouble qui s'eclaire.
Quand le mensonge est une arme chargée
Que le jeu de la roulette permet d'activer
Il faut du courage pour reprendre pied
Et par le pire ne plus se sentir épié.
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Amicalement Alanna