Vent d’été
Le vent léger parfumé discrètement alcoolisé
Le vent doux si sucré trop frivole de l’été
En ses senteurs subtiles et aromatisées
Et s’éveillant fantasque le vent fol s’est levé
Il porte ses fragrances parmi les blés dorés
Faisant ployer les herbes les épis enivrés
Au sommet des collines sur les pentes ambrées
Il se roule folâtre pour nous ensorceler
Il donne libre cours à sa joie débridée
Et coule ses longs membres dans les sillons tracés
Allègre à travers champs et fourrés agités
Dans sa ronde estivale le vent jette des notes gaies
Le vent d’été divague légèrement grisé
Entraînant toutes choses dans son ballet ailé
Il porte au front les fleurs récoltées dans les prés
Les traces des fruits rouges dont il s’est délecté
Le vent déluré éméché de cet été sorcier
Agite en nous d’anciens espoirs qu’il peut ressusciter
Il réveille en nos cœurs des illusions des doutes
Qui de nous ne voudrait rester Ă son Ă©coute ?
DĂ©pĂ´t SCAM
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