Viens, laisse-toi aller, allonge-toi.
Viens, laisse-toi aller, allonge-toi.
Viens, laisse-toi aller, allonge-toi
On va regarder passer les nuages
Il faut savoir lâcher prise parfois,
Partir sans souliers sans bagage.
S’envoler vers cette félicité
Qu’on devine dans l’infini des cieux,
Délivrés, sans barrière, libérés
Des règles et devoirs artificieux.
Viens, laisse-toi aller, allonge-toi
Restons l’un et l’autre à portée de main
Pour pouvoir bientôt renaître en soi
D’un ruissellement pur et souverain.
On va redécouvrir en poussant la porte
Ce jaillissement de pourpre et de fleur
Ce ravissement que le bonheur apporte
Qui fait battre ensemble l’âme et le cœur.
Viens, laisse-toi aller, allonge-toi
Rien ne vaut plus que ces petites morts
Qui nous transportent dans un au-delĂ
Où l’âme vibrante en omet le corps.
Puisqu’il faut descendre de son nuage
Plus forts pour gagner la réalité
Pense qu’il y aura d’autres voyages
Qu’ensemble nous pourrons recommencer.
Pierre WATTEBLED- 14 avril 2013.
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