Marches-tu encore dans ce chaud sable ?
Au dessus, est-il là ce soleil implacable ?
Au loin vois-tu cette tempête du désert ?
As-tu autant d’eau que tu l’espères ?

Ton cœur meurtri des jours de caravane,
Sur le bucher au-delà des terres à savane,
Les larmes ne filent plus sur ton vieux visage,
Tu y crois, mais cela ne reste qu’un mirage.

Tout de monde te parlait de ce point d’eau,
Jaillissant de quelques rochers et roseaux,
Il n’y a pas d’ombre et il est à peine visible,
Beaucoup ont raté cette chance, cette cible…

Mais où est donc ce désert ? Ici ou là-bas ?
Où est donc l’aridité ? Sous quels pas ?
Ceux des jambes ? Ou ceux du cœur ?
Où faut-il souffrir pour le bonheur ?

Le but ne sera jamais de passer des épreuves,
À quoi bon survivre si point on ne s’abreuve,
Le fade de la vie est partout, pas cette source,
La victoire n’est pas à la fin de cette course…

Le corps fatigué, marqué et les yeux brisés,
Les coups en chemin nous ont rapetissés,
Courbés et vieillit on ose à peine y revenir,
Besoin de repos, un juste besoin de s’assoupir.

Où est donc le vrai désert à fouler…

LeCrieur…

la source du coeur ... une quête difficile ... que tu définis si bien ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Cher Allan
Le désert est l'absence de tendresse et de mots
Survivre devient alors inutile et vain
Bises à toi

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Amicalement Alanna

Bonjour mes dames d'ici...

Ce désert qu'il faut pour être heureux...cette souffrance est elle bien ce qu'il faut?...
Merci de vos commentaires...

Mon amitié...et...Allan...