Que l'on me jette autant de roses
Que je n'aie de joie
Lorsque mes yeux se posent
Sur ces enfants là .
Chaque jour je les contemple
Pour ne pas perdre leur image,
Sans les citer en exemple
Cela serait inutile langage.
Pardonnez mes airs triomphants,
La pudeur de mon âme les ignore,
Mon instinct me fait adorer mes enfants
Comme autrefois les Rois aimaient l'aurore.
Il n'y a ni terme ni mesure
Dans l'amour que je peux leur donner,
Ma tendresse, je vous l'assure
S'étendra sur l'éternité.
Ils sont comme deux tourterelles
Qui viennent se poser sur mon coeur,
Le font palpiter de leurs ailes
Et le remplissent de bonheur.
Les ans passent, ils s'enfuient
Mais pour eux je garde la flamme
De mon amour qui n'a pas de nuit,
Et brille toujours dans mon âme.
Car,
Que l'on me jette autant de roses
Que je n'aie de joie
Lorsque mes yeux se posent
Sur ces enfants là .......
M.P. 04/07/05
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.