Sachez entretenir une flamme si pure
Que le bois en brûlant ne puisse pas fumer
Et qu'aucun souvenir ne se trouve attisé
Pendant que doucement le temps combat l'usure.

Feu un peu follet de la surface d'un lac.

Sachez-vous envoler, oiseaux de vos filets
Vers le soleil couchant d'un lointain horizon,
Ou flamboie l'esseulé, tel un simple tison,
Qu'un feu en se mourant aurait laissé tomber.

Feu vert dans une forêt rouge de velours.

Je vous prie de dire parmi les fleurs des champs
Celle que vous aimez ou que vous n'aimez pas.
Sans le droit de maudire ou me mènent mes pas
L'endroit aura l’odeur de vos iris blancs.

Fleurs du mal nées du mal du bord de mon détour.

Veuillez ne pas me rappeler la joie du brun
Sachet de thé du bol où volute l'eau chaude,
Le moment passé autour de l'esprit qui rôde
Par les champs bleus fleuris, les monts et les embruns,

Fleur fanée et fauchée du champ paradisiaque.

j'ai relu plusieurs fois ... faut-il tirer le meilleur de tout ? ... j'ai peut-être rien compris ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

De la flamme à la fleur ,une double métaphore en quête d'un vert paradis ...éphémère .

Un bel instant de poésie , j'aime les variations inspirées par les"f".

Mes amitiés
Halcyon

est ce la quête d'un idéal ? et l'heure d'un choix ? les vers sont très beaux à lire, bravo,



yann

Hermétiquement beau

Un sentiment étrange, l'impression d'avoir un contexte impalpable

Bravo et merci

lu et relu
coup de coeur
magnifique

merci de ce partage savoureux!!!

bravo