Une légende,
Rugueux comme un vieux marc
Les manteaux de pierres millénaires
Renferment avec tendresse
Dans le secret de leurs fissures
Comme autant de blessures
Qui n’en finissent pas de guérir
Qui n’en finissent pas de souffrir
Renferment une légende
C’était une princesse ou une duchesse
Je ne sais plus je ne me souviens plus
Elle Ă©tait une reine avec dans le regard un je ne sais quoi
Blonde comme tous les siens
Venus de si loin
Venus des brumes du nord
LĂ oĂą la nuit comme le jour
Là où la nuit n’en fini pas
Elle était belle elle était toute de grâce
Elle Ă©tait tout çĂ
Sur ses lèvres les mots devenaient poèmes
Sur ses lèvres devenaient beaux
Accompagnée de rien
Parfois d’une harpe ou d’une vielle
Elle chantait avec mélancolie des contines
Venues d’un plat pays… un plat pays
Mais en ces temps de guerre
Lasse des querelles
D’un roi et de son cousin
D’un roi si malingre
Et de son cousin si téméraire
Par une nuit d’hiver une nuit sans lune
Elle a choisit de fuir
Les clameurs et les hurlements
Elle Ă©tait blonde comme tous les siens
C’était une reine avec dans le regard un je ne sais quoi
Sur ses lèvres les mots devenaient poèmes
Sur ses lèvres devenaient beaux
Les nuits d’hiver les nuits sans lune
Monte des manteaux de pierres millénaires
Une contine mélancolique
Venue d’un plat pays…un plat pays….
Kernanet
----------------
D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"