Plume de satin Inscrit le: 31/1/2013 De: Envois: 22 |
Ode à la Beauté Reine des délices, déesse préférée Ciel que benissent les mortels de baisers Tu embellies jusquaux breloques Que tu portes ainsi que des vêtements Jamais je l'avoue je ne sais si tu mens
Fier capitaine, coeur fragile sous sa coque Perd son regard gris dans les courbes de la houle Perd pied, Ã terre, sous la foule Il regrette ses Vents et leurs caresses Les halos marins et leurs ivresses
Tu creusés les destins comme on ouvre une mine Et tu repands toutes ombres effrayantes Pour cultiver la peur qui dans les yeux dessine Tes lèvres fugaces et le sang qui les hantent
L'odeur du pouvoir pourrit des dents de diamants Et tes yeux d'or périssent dans le noir ou tu te refugies Et tes mains froides qu'effleurent mes baisers brûlants Sont les seuls remèdes qui me consument Et ta peau rosée invite à lenvie
Dans les prairies du coeur les champs de blé fument De l'azur quils ont vu en trouvant tes yeux De la cime de l'âme les feuilles sont tombées Pour nourrir le tapis brun croquant de tes cheveux Qui font faner toute autre forme de subtilité
Et même les sirènes craignent de chanter Elles écoutent tes sons, murmures Qui tachent de sang noir les murs De bois tendre. Les silences se signaient
Pâle chaleur qui nourrit l atre Tiède reconfort du soir au matin Tu assouvies les désirs et tu repars sans rien Sans rien de moins quun coeur rougeâtre Un coeur qui saigne, un coeur qui saigne
O charnelle Beauté, ô délicate Beauté Quelle flamme en mon être viens tu allumer? O immortelle Beauté, de tes fanges je m imprégne Tu fais de tes bras les barreaux de ma prison Et dans cette cage, beauté maudite, tu aura mes sens mon coeur, ma raison
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