Quand à la fin des froids reviennent les oiseaux
Quand le ciel s’éclaircit, le temps devient plus beau,
Quand s’éloigne le spectre d’un sinistre hiver
Quand les champs et les prés se rhabillent de vert,
Quand primevère s’ouvre au fond des creux humides,
Et que cent autres fleurs l’accompagnent, timides,
J’aime me promener avec toi, mon amour,
Ecouter des oiseaux les élégants discours.
Passent les migrateurs achevant leur voyage
Et en couples déjà cèdent au badinage.
Ils annoncent joyeux, la nouvelle saison,
Et tout en observant alors comme ils sont tendres,
Ta voix qui m’ensorcelle à perdre la raison
Me fait rêver à nous. Comme j’aime à l’entendre
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)