Déjà novice, j’étais, sans pitié
Ligoté. Par ses règles et ses normes inventées
La vie m’a incurvé sans même m’enivrer.
Elle s’amuse à se jouer de moi !
Elle a rendu mes jours comme mes nuits, elle a instauré sa loi.
Nul, n’a le courage de s’y opposer.
Elle est la dictature tant convoitée
Les grands démocrates des démocrates
Lui font la cour.
Et aux fous des chasseurs de primes
Elle joue des tours.
Me concernant j’ai tenté de l’amadouer,
J’ai supplié, j’ai baisé la terre sous ses pieds.
Mais, elle avait juré de me détrôner
De ma tour et me rendre un de ses esclaves assujetti.
Tu ne sais point de qui je parle ?
De toi ! Oh ! Le féminin létal !
Tu m’as maintes fois manipulé ;
Le Paradis terrestre tu m’as auguré
Si je gagne mon indépendance comme le général.
Toi la vie, pourquoi tu me malmènes ?
Tu n’as pas cessé de me chuchoter
À l’oreille : essaies cela tu excelleras !
Non ! Suis cette vois et tu y arriveras !
Es-tu le diable ou un spectre au féminin ?
Tu as fait de moi ton prisonnier,
Seul, gardien de ma cellule :
Tu m’as offert sa clé avec hypocrisie,
Tu as violé ma liberté, tu as brisé ma bulle.
Pourquoi ce mal ? Suis vraiment un mâle ?
Pour que ton féminin m’est fatal ?
Je ne suis pas Adam de la pomme
Et tu n’es pas Eve en somme
Assez ! Assez ! Vie, arrĂŞte de me chuchoter !
Tu as réussi à faire de moi un alcoolique,
Un sophiste amant du mode ascétique,
Nageant dans l’amertume de la gnôle.
Pourquoi boire ?
L’ivresse est mon promontoire
Pour toi et certain c’est minime
Pour moi l’ivresse, vaux un masculin :
Éthylisme !!
A cause de toi et pour toi
Les problèmes de la terre entière me pèsent lourds sur le cœur
Ni le mot, ni le stylo n’amenuiseront mes rancœurs.
Tu m’as trahi !!
Et comme tu as dit :
Je suis un César qui possède le monde entier,
Mais sans le gouverner
Mes nuits sont des heures d’insomnie
Aladin avec sa lampe a beaucoup tardé
Je ne verrai jamais son djjini
Oh ! Vie au féminin tu as gagné !!!
S.C
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