CÅ“ur-douleur se meurt.
CÅ“ur-douleur se meurt.
CÅ“ur
Douceur,
Emoi perçu sous la soie :
Mes doigts affleurent
L’invisible blessure ;
Vient sourdre le désir
Sous la chair et l’armure ;
Ferveur,
Clameur livrée au bûcher
Mes lèvres l’absorbent
Sans la délivrer.
CÅ“ur,
Langueur,
Je t’offre les frissons
Ravivant tes saisons ;
Le temps des clameurs
Attend son heure ;
L’éclat d’un regard
Inscrit déjà tes cris :
Clameurs,
Petites morts,
Bonheur.
CÅ“ur,
Ardent,
Dans l’abondance exulte
Consume le tumulte
Ne retiens que la grâce ;
L’absolu illusoire
Nous joue ses tours,
Vibre jusqu’aux tréfonds…
De toi, de nous,
L’amour fou.
CÅ“ur
Léger
Que l’âme emporte
Je ne sais où ;
Souriant sublimé
A force d’artifices ;
CÅ“ur en fleurs
Pétales cendrés…
Au-delà , vont
En liberté.
CÅ“ur,
Douceur,
Emoi, sous la soie,
Mes doigts affleurent
L’invisible blessure…
Vient briser le désir
Dans ma chair, mes pensées :
Le silence tambourine,
Rythme ton absence
Alors,
CÅ“ur- douleur
Se meurt.
Pierre wattebled- 24-02-2013.
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