Je sais que grâce à moi j'existe
Et aussi que sans coup férir
Il me faudra pauvre lampiste
A cause de moi en mourir

Ces choses là ce sont les hommes
Qui gentiment m'en ont fait part
Quittant la Terre les uns comme
Les autres venus par hasard

Moi qui déjà de ma naissance
Ne me suis pas même aperçu
Et qui prendrais comme une offense
D'apprendre que je ne suis plus

Sans eux et vous mes chers ancêtres
Qui êtes morts tous bel et bien
Sans tous je n'aurais pu connaître
Qu'incommensurablement rien !

dis donc, zutalor, j'ouvre mon ordinateur et je découvre deux trésors, quelle leçon de vie que ton poème, c'est beau, c'est grand et cela remet l'homme à sa place, dans cette humanité dévorante et jamais repue, merci pour ce superbe partage, un coup de coeur (le deuxième en dix minutes),


yann

Ton questionnement me rappelle ce tableau de Gauguin " d'où venons-nous , que sommes-nous, où allons-nous ?"

Éternelle question que tu sous-entends dans ce poème et que ta plume glisse avec son habituel talent .

Mes amitiés
Halcyon

Une très belle composition
Et un hommage à tout ceux qui nous ont permis d'evoluer
J'aime bien le clin d'oeil à ceux qui sont venus par hasard
quelle est la clef de l'intelligence
Nul ne le sait
Bises à toi

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Amicalement Alanna

Belle et profonde reconnaissance, merci zutalor pour cette agréable lecture.
Amitiés,
Symphonie

c'est juste ... c'est beau ... cette gratitude ... là

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Bonsoir Zutalor


belle sensibilité et reconnaissante à ceux à qui l'on doit tant.

Amicalement Franie

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très juste