Jeune fille en bouton, tu es si romantique
Tu rêves d’amours bleus, de chagrins nostalgiques,
Les hommes te désirent et tous te font la cour,
Mais ce qu’ils ressentent vraiment, est ce l’amour ?
Et puis le temps passant, filles deviennent femmes,
Avec passion au cœur, plus ardente que flammes,
Les hommes, toujours plus, adorent les déesses
Qui choisissent un seul, et tous les autres laissent.
La femme devient mère et déploie son amour
Pour le bonheur de sa famille chaque jour.
Les hommes en rentrant du labeur quotidien,
Parfois, aident un peu, pour quelques petits riens.
Femme en cinquantaine sent son isolement
Les enfants ont grandis, sont partis, doucement.
L’homme sent l’instinct de la chasse revenir,
Et va parfois, aux jeunes biches, s’étourdir.
Femme en automne se voit mamie devenue.
Petits enfants mignons et rieurs sont venus.
L’homme s’est fait plus doux et tendre compagnon,
Et recommence, entre eux, une très belle union.
Hélas, il est trop tard, et la mort vient faucher
Souvent, celui qui a sa femme négligé
Par trop d’années d’égoïsme et d’indifférence.
La veuve reste seule avec trop de souffrances.
Ainsi vivent les femmes et ainsi elles meurent.
Mais dans la mémoire de tous elles demeurent
Mamans, mémés, tatas, elles se sont données,
Toutes reines d’amour, qu’elles soient couronnées.
Le 5 décembre 2006
----------------
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)