Ainsi qu’un kara-kara bifront tournoyant
De ces côtes de bois, statuette animée,
Sur les côtes de Pâques dressé menaçant,
Le Maître-Oiseau de l’Ile hypnotise égarée,
De ses yeux en spirale entrelacée la nuit.
D’une torpeur plongé le serpent de l’Œuf-Monde
Rêvant émerge du cratère où bout son onde.
En un temple oublié des cités rapa-nui,
Veille le gardien mercuriel comme un nain
Qui bondit Ă travers le ciel saturnin.
Joël Gissy
www.joelgissy-poesie.com
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Joël Gissy
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