Mes mots roulent des larmes.
Mes mots roulent des larmes.
Quand ta musique pleure
Mes mots roulent leurs larmes ;
Etrangement me charment
Ces notes qui m’effleurent.
Tels artistes qui peignent
Sur une même toile :
Les accents se dévoilent
Où les âmes s’étreignent.
Soit les villes deviennent villages,
Soit les villages grandissent les villes
L’imaginaire souvent fertile
Ecrit bien, comme il veut, ses voyages.
Alors l’espace n’a plus d’horizon
S’efface là où le ciel est trop bas ;
Livré au long silence des trépas
Il bat la mesure de ta chanson.
Si les orages foudroient les plaines,
Que la mélancolie ombre le blé
Qu’un seul oiseau roucoule la gaité
Et nous l’accueillons telle une aubaine.
Quand ta musique pleure
Mes mots posent leurs larmes
D’émotion, qui désarment
Les tourments qui affleurent.
Tels artistes qui peignent
Sur une même toile,
Les accents se dévoilent
Où les âmes s’étreignent.
Pierre WATTEBLED- le 19 février 2013.
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