Prenez une blanche page
Nacrée comme un rivage
Comme une prière
Comme une rivière
Toute blanche
Comme un enfant qui s’y penche
Sur un souvenir
Comme un soupir
Et offrez lui un crayon vert
Un horizon fait de lumière
Décor :
Et il y avait cette maison aux volets rouge
Une balançoire où plus rien ne bouge
Et sur les fenêtres a peine vêtues
Où tous les souvenirs ont disparus
Des rideaux qui souffrent des vents distordus
Des cris qui ne sont entendus
Et les errances d’un homme
Et les souffrances d’un fantôme
il y aura bien sur un robinet fatigué des années
Un vase aux sourires de fleurs fanées
Il pleure sans aucun doute
Comme une dernière goutte
Et les volets qui hurlent
Et les rideaux qui brûlent
Et un enfant avec un crayon
Comme un petit rayon
De soleil
De sommeil
Et y croire
Et l’espoir
Et l’enfant gomme les fantômes
Les souvenirs d’automne
Des tuiles grises
Fait une frise
De l’herbe jaune
Un thème qui chantonne
Et , et , et l’herbe flétrie
Lui fleuri
Les grincements de la balançoire
Reprennent leur histoire
D’un crayon
Il fait chanter les grillons
De la noirceur qui fut infime
Son cœur rebat en ultime
Un peu de vert , un peu de bleu
La lumière , et des rêves heureux
Et du malheur
Le bonheur
Prenez un enfant un peu étrange
Prenez une plume de mésange
Certes comme une enclume
Et laissez parler la brume
Car au fond des ténèbres
Car un loin des ténèbres
Il y aura toujours une trêve
Et un enfant qui sur un crayon construit des rêves
Car du noir
Vient l’espoir
Car des plus sombres écrits
Vivent aussi des soleils qui brillent
yohann
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann
