Le dos callé sur l’oreiller,
Je lisais d’épiques quatrains
Et bien qu’un peu ensommeillé
Je te chantonnais leurs refrains.

Je lisais d’épiques quatrains
En chantant leurs petits refrains
Et les vers si bien travaillés
Rendaient la nuit ensoleillée.

Mais je sentis soudain ta main
Passant sous le creux de mes reins
M’encourager à détailler
L’ourlet de ton déshabillé.

Passant sous le creux de mes reins
Ton très léger déshabillé
Fit tomber les alexandrins
Tout à côté de l’oreiller.

superbe, la poésie entre en action (lol), quels mots et images délicieux, j'ai adoré ma lecture,


yann

Bravo pour ces quatrains joliment ourlés ...

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tu as bien fais de laisser tomber les alexandrins ... pour ton alexandrie

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Merci Jessye, Soliane et Islander.
J'ai bien du mal avec les vers de huit pieds mais , avec ou grâce à vos encouragements , je vais réessayer.