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[center]Première fois
C’était un dimanche de bon matin il sourit
Mon père pour ce jour portait bel habit
Joyeux il rendait aux passants familiers
Un salut de bon cœur et certaine fierté
Je l’accompagnais pour la première fois
J’étais son fiston il me tendait le bras
Je ne voulais pas qu’il sente de la gêne
Lui ralentir le pas devant la foule mondaine
Je comprenais alors que ce serait difficile
De suivre ce rythme d’enjambées graciles
J’ai redoublé d’efforts pour ne pas lui montrer
Qu’il avait eu tors je n’étais pas prêt
Du regard discret il voyait mon calvaire
Laissait pendre sa main voir ce que j’allais faire
Il ne changea pas son allure d’un énième
Et un sourire soudain mit fin au dilemme
Soudain me prit dans ses bras
J’étais essoufflé ne comprenais pas
Voir ainsi mon père rire aux éclats
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La guerre
Massacre de gens qui ne se connaissent pas,
Au profit de Gens qui se connaissent mais eux
ne se massacrent pas.
Ambrose bierce