J'ai tenté l'exercice d'écriture automatique qui consiste à laisser vagabonder son esprit un peu n'importe où... Et voilà ce que j'ai écrit (j'ai un peu remis en forme pour faire des phrases quand même).
Ils sont partis. Ils ont quitté ce monde. Ce monde froid, inhospitalier. Ce monde où souffrance est commune, comme tous les soirs, on voit la lune. Ils ont fait le chemin. Celui qui mène au ruisseau. Ruisseau de la vie, qui s’écoule lentement. Celui où coule mon sang. Non je ne pleure pas mes amis. Je n’ai plus peur, la lumière se rapproche. Et moi je m’éloigne de ce monde. Moi aussi j’ai succombé, au petit chemin de terre, qui mène au ruisseau. Je ne sais que faire, une fois arrivé. Pleurer tout mon soul ? Nettoyer mon âme ? Vous envoyer une carte postale ? Comme si je pouvais guérir. Comme si je pouvais revenir, vous raconter mes vacances, dans ces contrées lointaines. Réversible ? Certainement pas ! Mort, froid, implacable. Je ne vois même pas où je vais, dans cette brume qui épaissit mon cœur. Où est le soleil ? Il brille et disparaît, comme tous ces gens qui s’en vont au vent frais. Que faire mon ami ?