J’ai rayé tous les murs à m’en limer les ongles
Bâtis des océans d’amour, des forteresses
Clairsemé des ailleurs à la lueur d’un songe
Pour des flots de promesses…


J’ai attendu longtemps au bord du précipice
A regarder ce fond, tapis de liberté
Et mes désillusions m’ont baptisée actrice
D’une chute assurée…


Et tant pis si je saute, car les ombres dehors
Poursuivront leur chemin sans se soucier de moi
Et jetteront de loin des cendres sur mon corps
Pour la dernière fois…


Sans doute à cet instant, mes bleus s’éclairciront
Et ma peine ira boire au creux d’un autre étang
Sans doute à cet instant mes vœux s’envoleront
Dans un éther plus grand.

Très belles poèsie, mais je t'en prie ne saute pas, les promesses sont tenues quelques fois, et imagines qu'une fois que tu ais sauté, tu t'aperçoives qu'elles avaient tenu ? Ce serait bête, non ?

"Et tant pis si je saute, car les ombres dehors
Poursuivront leur chemin sans se soucier de moi"

J'adore ces vers et plus généralement ce superbe poème puissant et désespéré.

Un jour, parmi les ombres dehors, une lumière surgira et ne demandera qu'à éclairer le monde de ton amour.

Que ne ferions-nous pas pour un peu de bonheur ...

Très bel écrit, j'ai beaucoup aimé.

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Poétesse Akhesa! J'ai rêvé mille fois d'un monde meilleur... celui de l'au-delà pour gommer tous mes pleurs... Mais, je ne suis jamais passée à l'acte la vie méritant d'être vécue pour ses petits rien comme la beauté d'un soleil couchant et les vagues s'écrasant sur les rochers... Mais surtout, j'avais la poésie pour oublier la cruauté des hommes

Quel contraste avec tes mots tristes et ton visage angélique! Cela est inimaginable que tu puisses souffrir... Les garçons seraient-ils devenus aveugles et stupides?

Amitié Poétique
Mouette

Un très joli poème que j'ai aimé lire.

Bravo et bisous

un très beau poème, malgré ses accents tragiques.
j'aime beaucoup cette construction avec des vers inégaux qui donne un rythme superbe.

je pense que nous allons te retenir par le bras au bord du vide. L'Oasis a bien besoin de poètes comme toi.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)