Plume ménopausée n’accouchant plus de rien.
Plume stérilisée ne donnant plus de fruits.
Plume aux mots perdus sans espoir de retour.
Plume qui a perdu toute raison d’écrire.
Plume sans plus d’espoir qui vous appelle en vain.
Oh flammes de l’amour, quand me reviendrez-vous ?
Que j’écrive mes mots à l’encre ardente et vive
Que votre feu d’enfer va verser en mon cœur.
Brûler dans votre feu
Si longtemps sommeillant
Revivre des moments
Et puis se consumer
A nouveau
Pour un jour
Pour une heure
Pour une seconde
Souffrir d’amour encore et brûler de nouveau
Souffrir et puis mourir d’aimer en déraison
Souffrir, mais se sortir d’un sommeil bien trop long
Souffrir mais vivre enfin, renaître au ciel plus bleu
Souffrir de la folie d’une passion trop grande
Oh flammes de l’amour, quand me reviendrez-vous ?
Que j’écrive mes mots à l’encre ardente et vive
Que votre feu d’enfer va verser en mon cœur.
Se dissoudre en fumée
Du plaisir partagé
Remordre dans la vie
Une dernière fois
A nouveau
Pour un jour
Pour une heure
Pour une seconde
Le 1er février 2013
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)
