Comme il était long cet été
Où je fus obligée de quitter
Ta main lâchée sur les quais
Le train effaçant tes traits.
Le ciel était d'un bleu indécent
Les bouleaux bruissaient de sang
Des larmes amoureuses goelands
Le soleil marchait d'un pas lent.
Chaque jour mon âme volait à toi
Une carte postale si peu de moi
Des mots liens comme du pain
Où mon coeur battait son plein.
Époque où écrire était merveilleux
Où l'attente une torture délicieuse
Élevait nos coeurs vers les cieux.
Un courrier une joie radieuse.
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Amicalement Alanna