En effeuillant le temps...
En effeuillant le temps…
Peut-être que je t’aime, mais pour combien de temps
Les ans passent trop vite, restent peu de printemps
Mais je ne peux nourrir, de trop de certitudes,
Un amour qui vacille au gré des habitudes.
Mais je t’aime peut-être, sans le savoir vraiment
Tout est flou dans ma tête, les pourquoi ? les comment ?
Ils sont parfois futiles tous ces beaux sentiments
Que l’on partage à deux, parcimonieusement
Qu’est-ce donc que ce trouble, tout indéfinissable
Qui me fait entrevoir un futur formidable
C’est un étrange feu au milieu du décor
Qui souffle chaud et froid, sur ma peau sur mon corps
Ce n’est qu’une étincelle, là -bas dans le lointain
Et soudain tout s’embrase dans le creux de mes mains
C’est alors que je t’aime, ou du moins, je le crois
Quand on est face à face, tous les deux toi et moi.
ALTOFE
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