Quand on Ă©tait entre jeunes
Et qu’on savait s’amuser,
Tout au long de ces années,
Que l’on n’a pas vu passer ;
Quand on avait tout son temps,
Toute la Vie pour espérer,
Que notre jeunesse en bouton
Etait bien loin de se faner…
Quand on Ă©tait entre jeunes,
Nous riant de l’adversité,
Qu’on attendait tout de la Vie,
Sourire aux lèvres et le cœur gai ;
Quand la jeunesse à nos côtés
Avait ce bon goût de l’envie,
Comme un fruit que l’on cueillait
A l’arbre des jeunes années…
Quand on Ă©tait entre jeunes,
Que tout nous Ă©tait promis,
La Paix battant de son bâton
La guerre qui s’était enfuie,
Quand, entre jeunes, l’on espérait
Tout de la Vie…
Mais à présent, tout est parti
Et la jeunesse nous a fuis,
Tranquillement, l’on vieillit,
L’on repense aux jeunes années
Et nos roses se sont fanées,
Tous nos souvenirs s'enfuient…
Que sont nos Amis devenus,
Ceux des temps oĂą nous Ă©tions jeunes,
Que tout nous Ă©tait permis,
Même l’espoir d’espérer ?
Mais il s’est gâté le fruit,
A notre tour avons vieilli,
Chacun « sa » vie a vécu …
Maintenant nous sommes ces vieux
Qui vivons de drĂ´les de temps
Qui nous prennent nos « je t’aime »
Pour les jeter aux orties !
Quand on Ă©tait entre jeunes
Et pensions l'ĂŞtre toute la Vie...
Jacques Hiers
Texte déposé. Tous droits réservés.
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