NE TE TROMPE PAS…
Ne trompe pas
Si te paraissent mes mots
Tellement doux et sensibles
C’est qu’ils contiennent ma colère,
Mes jours de ras-le-bol ;
J’apaise
La fureur en mon esprit
En but aux injustices ;
Les chevauchées inutiles
Au combat de l’artifice.
Alors je puise
Au plus profond de mon âme
Ce remède primal :
J’hurle ma souffrance,
Je fais trembler mes murs ;
Sans le son des trompettes
Comme à Jéricho ;
Sous le vernis des mots,
L’intensité brutale
En retient l’écho.
Ne te trompe pas…
Si te paraissent mes mots
Tellement doux et sensibles,
C’est qu’ils contiennent
L’impudeur des cris
Les larmes des pleurs,
C’est qu’ils désirent
Me convaincre d’écrire
L’avènement du meilleur,
Nonobstant ma fureur,
Le miel de la douceur.

Pierre WATTEBLED- le 23 janvier 2013

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Bonsoir

Colère contenue, des mots cachés en profondeur d'âme, les poser en poésie pour délivrance

Amicalement Franie

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Merci Franie. Oui, c''est un peu ce que vous dites dans votre commentaire. Mais également pour expliquer combien l'être est complexe, structuré de multiples facettes; et donc il est toujours l'un et son contraire, comme le négatif et le positif d'une photographie. La vie se révèle par les contrastes et la psychologie humaine n'y échappe pas. Heureusement, elle recherche en permanence de l'un et de l'autre, la poésie actionne la soupape de décompression nécessaire au trop plein de sensibilité ou de dureté.
A bientôt. Amitiés.

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